Le blog
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Le tout grand scientifique et penseur anglais contemporain Stephen Hawkins, incontestablement un des plus brillants esprits de la planète, a émis l'avis que l'avènement de l'intelligence artificielle pourrait signifier la fin de la race humaine. Sans aborder ici cette question grave, notre blog du 15 mars pose la question du type de société que nous souhaitons.
Actuellement, on a l'impression que quelques immenses mammouths style Google ou Apple foncent tête baissée vers un avenir de plus en plus contrôlé par la technologie, notamment numérique, sans jamais se poser le sens de la direction et de la signification de ce qu'elles imposent au marché - car c'est bien d'une imposition qu'il s'agit, et nous, citoyens lambda, serions condamnés à rester en touche à pousser des " Ah " d'admiration devant des choix où nous n'avons strictement rien à dire.
Lire la suite : Quel type de société voulons-nous vraiment? (Suite et fin)
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Dans 15 ans, nos sociétés seront totalement méconnaissables - mais totalement. En 1985, Kodak vendait 85% du papier photo dans le monde. Quelques années plus tard, l'entreprise avait disparu, remplacée par les caméras numériques et maintenant les portables. Et, dans un monde de plus en plus dominé par l'intelligence artificielle, nous allons assister à la même transformation dans presque tous les domaines: santé, éducation transports, impression 3D, agriculture, etc. Bienvenue à la 4è révolution industrielle dominée par des logiciels ultra-performants. Uber, sur la base d'un simple logiciel, est la plus grande compagnie de taxis au monde sans posséder un seul taxi, comme Airbnb est la plus grande chaine hôtelière du monde sans posséder un seul hôtel.
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Toute la vie est interprétation. Nous créons notre vie à 100% par notre façon d'interpréter les événements. Le superbe texte suivant - dont j'ignore l'origine - l'illustre à merveille. A partir d'une publicité d'un centre de fitness qui affichait la photo d'une jeune fille avec une ligne spectaculaire qui demandait aux femmes si elles voulaient ressembler plus à une sirène qu'une baleine, une femme répondait avec autant de dignité que d'humour :
" Chers Messieurs,
Les baleines sont toujours entourées d'amis (dauphins, lions marins, humains curieux). Elles ont une vie sexuelle très active, elles ont des baleineaux très câlins qu'elles allaitent tendrement. Elles s'amusent comme des folles avec les dauphins et s'empiffrent de crevettes grises. Elles jouent et nagent en sillonnant les mers et en découvrant
des lieux aussi admirables que la Patagonie, la mer de Barents ou les récifs de corail de la Polynésie. Les baleines chantent très bien et leurs voix ont même été enregistrées sur CD. Elles sont impressionnantes et n'ont d'autres prédateurs que l'homme Elles sont aimées, défendues et admirées par presque tout le monde.
Les sirènes, elles, n'existent pas! Et si elles existaient, elles feraient la file dans les consultations des psychanalystes argentins, parce qu'elles auraient un grave problème de personnalité : " femme ou poisson " ? Elles n'ont pas de vie sexuelle, et selon la légende, elles tuent les hommes qui s'approchent d'elles. Ils feraient comment d'ailleurs ? Donc elles n'ont pas d'enfants non plus… Elles sont jolies, c'est vrai, mais isolées et tristes. …. En outre, qui voudrait d'approcher d'une fille qui sent le poisson ?
Moi, c'est clair, je veux être une baleine.
PS : A cette époque où les médias nous mettent dans la tête que seulement celles qui sont minces sont belles, je préfère profiter d'une glace avec mes enfants, d'un bon dîner avec un homme qui me fait vibrer, d'un café et de gâteaux avec des amis. Avec du temps, nous gagnons en poids parce qu'en accumulant tant d'informations dans la tête, quand il n'y a plus d'emplacement, il se redistribue dans le reste du corps, donc nous ne sommes pas grosses, nous sommes énormément cultivées.
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Pour écrire ce blog, je me suis glissé dans ma peau de sociologue, la sociologie étant le domaine de ma formation universitaire et de ma première activité professionnelle, à l'exception d'un bref passage dans la division statistique de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) où nous passions notre temps à élaborer des … normes. Ce passage me fut très précieux pour démystifier la statistique et comprendre la mise en garde ô combien salutaire que le grand statisticien français Alfred Sauvy faisait à ses étudiants: " Les statistiques sont des êtres sensibles et délicats qui, soumis à la torture, livrent des aveux conformes aux désirs du bourreau. "
Disons tout de suite : un comportement " normal " n'existe pas. En effet, on confond sans arrêt " fréquence statistique " et " norme ". La plupart des gens dorment 6-8 heures par jour, mais certaines vivent des vies parfaitement normales en dormant 1h, voire moins, par nuit. La publicité veux nous faire croire qu'une ligne élancée est la " norme " de la beauté féminine, alors qu'elle est la triste invention des tiroirs-caisses des modistes.
C'est important de comprendre ceci, parce que si souvent le jugement " pas normal " est asséné aux gens, souvent dans un esprit de jugement, voire de condamnation. L'écrasante majorité des gens mangent plusieurs fois pas jour, mais des milliers de personnes à travers le monde (voire le film " Lumière ") vivent sans manger, certaines même sans boire (très rarement).
Pour moi, une des affirmations les plus importantes du développement personnel (et qui constitue la base de mon existence) est la fameuse phrase de Shakespeare dans Hamlet " Ceci par dessus tout : sois fidèle à toi-même et il s'ensuivra, comme la nuit suit le jour, que tu ne peux manquer d'intégrité avec personne d'autre ". L'essentiel dans la vie n'est pas de vivre selon les normes sociales (parfois si aberrantes - par exemple dans le domaine vestimentaire, médical ou diététique) mais selon notre sens le plus élevé de la vérité, de ce qui est juste et bon pour nous.
Alors la prochaine fois qu'on vous lance avec un ton réprobateur : " Mais c'est pas normal ce que tu fais là ", répondez avec humour : " Bien sûr que ce n'est pas normal. Mais c'est juste pour moi. "
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Les religions sont sans doute nées d’un besoin de nos très lointains ancêtres de comprendre le monde mystérieux dans lequel ils vivaient, de tâcher de contrôler un environnement souvent hostile et imprédictible et d’organiser des groupements humains qui ressentaient la nécessité de s’entraider, par conséquent de se regrouper, et donc d’édicter des règles de vie commune comme les Dix Commandements. Elles ont joué un rôle qu’on peut estimer fondamentalement positif.
Mais il y a eu des déviations graves et trop souvent les religions sont devenues un moyen d’oppression aux mains d’une petite élite. Avant tout, trop de religions ont engendré une violence terrible à travers les âges, d’abord le christianisme avec les croisades, l’inquisition et surtout la terrible conquête des Amériques où colonisateur et Eglise ont marché la main dans la main.
Des églises et des temples bondés de mon enfance il ne reste que des bâtiments qui ferment les uns après les autres avec quelques vieilles personnes qui disparaîtront bientôt. Parallèlement, on a vu une vulgarisation extraordinaire du développement personnel et le développement d’une spiritualité individuelle qui pourraient bien se révéler comme le « mix » qui remplacera les religions, à moins que celles-ci n’arrivent à se réinventer totalement et à susciter un véritable sens de communauté (qui explique souvent pourquoi certaines églises arrivent malgré tout à « s’accrocher ».)
Un représentant fort de cette nouvelle pensée est Joe Dispenza, cet auteur-conférencier et animateur de stages américain qui est une des personnes les plus sollicitées de la planète – il donne des stages dans littéralement le monde entier. (www.drjoedispenza.com) Les deux week-ends que j’ai suivis avec lui furent très forts. Avant tout, Dispenza obtient des résultats avec son enseignement. Son dernier ouvrage, Becoming Supernatural, (Devenir Surnaturel - on espère qu’il sera rapidement traduit) paru en octobre, contient trois chapitres entiers avec des guérisons stupéfiantes de maladies dites « incurables » par l’application de sa méthode de méditation. (On peut acheter un CD avec une de ces méditations sur son site).
Mais son enseignement reste individuel. Or il semble que la force des religions réside dans le sens de communauté très fort qu’elles peuvent engendrer – je pense surtout au judaïsme, à l’islam, aux églises de type pentecôtiste. Et dans le monde de plus en plus individualiste et désarmant qui est le nôtre, ce besoin d’un groupe auquel s’accrocher va devenir de plus en plus fort. Verra-t-on naître une nouvelle forme collective combinant une spiritualité individuelle forte et le développement personnel sans lequel il est difficile de trouver le bonheur ?
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
On ne peut pas tellement affirmer que nos médias débordent d’optimisme en ce début d’année. Mais toute personne ayant travaillé dans le domaine du journalisme, comme l’auteur de ces lignes, sait que l’idée même que le choix des thèmes présentés au public par les médias aurait la moindre trace d’objectivité est une immense illusion. Tout choix dans ce domaine est à 100% subjectif, à commencer par leur pessimisme sur l’état du monde.
Alors je voudrais insister sur le fait qu’il y a tellement de choses positives qui se produisent en cet instant même sur la planète. Par exemple, nous approcherons bientôt de la scolarisation universelle - nous sommes à plus de 90% (contre 79% en ’83). L’espérance de vie globale continue à augmenter : de 46,6 ans en 1950-55, elle atteint actuellement 71 ans.
Le grand trou d’ozone qui s’était formé au-dessus de la planète (l’ozone nous protège des rayonnements solaires) diminue régulièrement et devrait avoir disparu en 2050, ce qui constitue un progrès majeur pour l’environnement. Au niveau global, de plus en plus de femmes accèdent à des positions de pouvoir que ce soit dans les affaires ou la politique (et on attend avec impatience le jour inévitable où il y a aura des femmes prêtres dans l’église catholique.) Le nombre de pays gouvernés par des systèmes démocratiques augmente continuellement. Il a passé de moins d’une dizaine en 1874, moins d’une trentaine en 1945 à près de 90 aujourd’hui.
Mais c’est avant tout à la base que les choses bougent – et cela les médias n’en parlent presque jamais. Partout dans le monde, des dizaines de millions de citoyens s’organisent dans absolument tous les domaines : santé, environnement, méthodes de culture agricole douces, éducation, lutte contre la pauvreté, démocratie directe… C’est stupéfiant et un des signes positifs les plus réjouissants pour l’avenir de notre planète. Je suis abonné depuis le premier numéro à une extraordinaire revue américaine qui s’appelle YES et qui, au lieu de râler contre ce qui ne marche pas, illustre ce que des citoyens engagés font pour transformer le monde. Chaque numéro que je reçois est comme une piqûre d’optimisme qui me porte pour des jours.
Suggestion pour 2018 : tenez un petit cahier de tels événements positifs, où qu’ils se passent, que vous relisez périodiquement.
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Après 25 années d’animation de stages de développement personnel avec des milliers de personnes, des voyages qui m’ont pris dans plus de 40 pays des cinq continents, je suis arrivé à la conclusion que la plus grande liberté et le choix le plus important dans l’existence est le choix que nous faisons du regard que nous posons sur les événements, les gens et les choses.
Car à chaque instant nous avons vraiment ce choix - qui change absolument tout. A chaque instant, nous avons le choix entre le « non » de la victime et le « oui » de la personne responsable, le choix entre la complainte et la gratitude, le choix entre l’indifférence et un intérêt profondément éveillé, voire la passion, le choix entre vivre en référence aux lourdeurs du passé ou penser et agir en fonction d’un avenir que nous souhaitons voir se réaliser. Minute après minute, heure après heure, jour après jour nous façonnons, sculptons, élaborons et construisons la vie que nous désirons vivre.
Bien sûr, ce choix n’est pas toujours aisé, compte tenu de certaines pesanteurs de notre éducation, du milieu familial, culturel ou religieux. Mais ce qui compte est que ce choix est possible.
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Fort peu d’entre nous voudraient être privés de leurs portables qui sont certainement une des inventions les plus étonnantes et utiles de la technologie moderne. Mais, selon l’usage qu’on en fait, ils ont aussi des aspects moins reluisants, notamment d’enfermer tant de personnes dans leurs bulles où ils ne sont même plus conscients de leur environnement. Ajouté à cette civilisation où de plus en plus les gens vivent au pas de course, cela nous rend de moins en moins sensible à notre voisin.
Cela me rappelle un incident concernant le fameux pont Golden Gate de San Francisco, un des ouvrages architecturaux les plus célèbres du monde … et aussi un emplacement qui connaît des records mondiaux pour les suicides.
Il y a quelques années, un homme encore très jeune, John Kevin Hines, traversait le pont en pleurant, pensant se suicider. Les larmes coulaient comme un ruisseau sur son visage. Il rencontre un groupe de touristes et un touriste vient vers lui, appareil de photo au poing et, sans même réaliser que John pleurait, lui demande. « Pouvez-vous me photographier ? » John Kevin s’exécute, prend trois grands pas en arrière et saute en bas du pont.
Il est une des très rares personnes à avoir survécu à ce geste. Après sa tentative manquée, il racontait qu’il s’était dit que si une seule personne lui souriait, il ne commettrait pas ce geste.
Alors, ne devenons pas une culture d’autistes. Sachons nous relier en silence à ceux qui nous entourent. Par exemple, en les bénissant constamment. Cela pourrait aider quelqu’un qui souffre. Et cela vous procurera une joie intérieure profonde. Croyez-moi sur parole – je le fais depuis trente ans !
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Nous sommes tous conscients que nous vivons dans la société du superflu, du tout jetable, où l’abondance des choix est telle pour presque n’importe quoi qu’elle relève pratiquement de la psychiatrie. Comment choisir entre 112 paires de baskets ou 183 teintes de rouge à lèvres ? C’est Orson Wells qui disait il y a déjà des décennies que « Les gens savent le prix de tout mais la valeur de rien ».
Dans cette culture de l’abondance, nous recevons tous des cadeaux dont nous ne savons que faire. Qu’allez-vous faire si votre oncle vous offre votre 12è paire de Nike avec un système qui permet de jouer « When the saints go marching in » de Louis Armstrong tout en joggant ? Ou si pour votre 75è anniversaire votre ancien patron vous donne un bon d’achat prioritaire qui vous permettra d’être un des premiers récipiendaires de l’i-phone 10D-le-P déjà en train d’être programmé dans le plus grand secret à Silicon Valley et qui permettra de converser directement avec Dieu, disent-ils ?
Alors recyclez gaiment. Je le fais depuis de nombreuses années, sans aucune mauvaise conscience, bien au contraire. Livres, vêtements, chocolats, bons d’achat … tout y passe dans la plus grande sérénité et cela fait le bonheur profond de personnes qui souvent en ont vraiment besoin, comme des détenus sortis de prison ou la bonne philippine d’une très chère amie qui les envoie chez elle (ou même les porte elle-même). Mais je les redonne aussi à de bons amis, voire la famille : au lieu de les stocker au fond d’une armoire, cela soulage l’environnement … et ma conscience.
Alors JOYEUX RECYCLAGE chère lectrice, cher lecteur !
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Byron Katie, qui est la personne que j’admire le plus au niveau international dans le domaine du développement personnel (voir son grand best seller Aimer ce qui est ), dit que le problème numéro un dans le monde n’est pas la faim ou les guerres ou même l’environnement, mais … la confusion.
En effet, nous vivons dans un monde où la confusion n’a sans doute jamais été aussi répandue et présente qu’aujourd’hui. Que ce soit dans le domaine de l’éducation des enfants, des thérapies quasi infinies pour nos maux physiques et psychologiques, les placements bancaires, de la diététique, le type de société que nous voulons construire, l’immigration …prenez presque n’importe quel thème, les opinions sont infinies. Ceci est entre autres dû
- à l’effondrement de presque toutes les anciennes certitudes et des autorités traditionnelles, du pasteur à l’enseignant ou au médecin,
- -à un monde où tout change, en même temps, dans tous les domaines, à toute vitesse (surtout l’information) et
- -à la présence d’internet qui permet à tout un chacun, d’être relié de pratiquement n’importe quel coin du monde aux informations du monde entier. Un petit exemple de cette confusion : j’ai suivi avant Noël une brève introduction à la diététique à l’hôpital universitaire de Genève, où on nous indiquait une série de poissons, dont le thon rouge, qui remplaçaient favorablement la viande. Quelques jours plus tard je reçois d’une source fiable une information me disant que le thon est un des poissons avec le plus forte teneur en mercure de la planète, surtout le thon rouge !
Devant ce monde de confusion planétaire constante, ce plus en plus de personnes réalisent que le seul endroit où ils peuvent trouver une certaine stabilité est… en eux-mêmes. C’est là que vous trouverez votre ancrage intérieur. Avec tant d’autres formateurs, c’est ce que nous tâchons de faire depuis 25 ans avec nos stages Vivre Autrement. Cette recherche d’ancrage intérieur est certainement aussi une des principales causes de l’explosion de la recherche spirituelle dans le monde, surtout en Occident. Celle ci-prend tant de nouvelles formes et chacun peut trouver l’approche non confessionnelle ou « inter-spirituelle » pour utiliser ce nouveau terme qui nous vient des USA. Et dans ce domaine, comme dans tant d’autres « cherchez et vous trouverez » (si vous êtes persévérants et sincères).
PS : Pour ceux qui seraient intéressés, je participe moi-même à un groupe qui s’appelle « Cercle de bienveillance et de gratitude » qui se réunit deux fois par mois pour faire un travail spirituel pour des individus et le monde. Pour toute demande d’information, me contacter : pierre@vivreautrement.ch
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Il y a quelque temps, un titre du New York Times, probablement le journal le plus connu de la planète, clamait : »Au Japon, un moine robot mélange spiritualité et intelligence artificielle » et les gens pouvaient « le » ( ?) consulter pour des réponses à leurs angoisses métaphysiques. Plus près de chez nous, Le Temps affirmait : »Un robot pourrait refuser de payer ses impôts ». Alors d’ici que votre beau-fils robot vienne prendre le thé chez vous… Mettra-t-il au moins sa plus belle cravate ?
Déjà dans certains domaines de la médecine, des machines intelligentes posent déjà des diagnostiques avec des taux de succès supérieurs à ceux de vrais médecins. Alors pour parer au manque grave de prêtres, l’Eglise catholique va-t-elle introduire des robots pour prêcher les sermons du dimanche et enseigner le catéchisme?
Le débat sur l’intelligence artificielle fait rage depuis des années, et déjà en 1999 un des futuristes les plus connus de la planète et maintenant un directeur de recherche chez Google Ray Kurzweil, publiait son livre « The Age of Spiritual Machines » (L’âge des machines spirituelles) où il prédisait qu’un jour nous serions réduits au rôle d’animaux domestiques de nos robots super-intelligents ! Alors oui, les aspects positifs de l’IA sont immenses – et leurs dangers aussi.
Qu’est-ce qui fait la grandeur de l’homme ? Ne serait-ce pas avant tout d’avoir une conscience ? C’est là me semble-t-il que l’on doit dresser la frontière. C’est là ce qui permet à l’homme de se relier à sa source « divine ». Je me demande si même le robot le plus sophistiqué pourra jamais avoir une conscience.
Alors d’accord pour l’inviter au thé chez moi avec ma belle-fille. Mais de là à le laisser prêcher le sermon du dimanche (auquel je n’assiste plus depuis bientôt 60 ans) il y a un pas que je ne suis par encore prêt à franchir.
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Depuis quelques années, un nombre croissant de recherches scientifiques montrent que la gratitude a un impact positif sur de nombreux domaines de la vie. C’est un des plus remarquables outils gratuits que chacun-e a à sa disposition 24/24h, 365 jours par année.
Dans le domaine de la santé, elle peut améliorer le sommeil, augmenter la longévité et le niveau d’énergie et les gens sont moins souvent malades. Mais la gratitude a également un impact positif au niveau émotionnel (plus détendu et moins envieux entre autres) ainsi qu’au niveau social (elle améliore nettement les relations de couple, approfondit l’amitié, rend plus bienveillant,) et finalement, au niveau de la personnalité, elle améliore l’estime de soi, rend plus optimiste et surtout bien plus heureux.
Parmi les approches pour augmenter sa gratitude, un grand classique est de tenir un journal quotidien de gratitude où chaque soir on écrit les événements pour lesquels on est particulièrement reconnaissant dans la journée. Une autre approche, c’est de faire par écrit une liste de toutes les choses dans votre vie pour lesquelles vous pouvez être reconnaissant et la revoir périodiquement. Apprendre à dire merci pour absolument tout est peut-être la démarche la plus puissante dans ce domaine. Personnellement, chaque matin, dès que le réveil sonne, je dis un merci ressenti (ceci est la clé de toute vraie gratitude, qui est au niveau du cœur) d’abord d’être simplement en vie. Puis je dis : quelle grande et glorieuse m’aventure m’attend aujourd’hui ? avec une anticipation reconnaissante, et je répète le proverbe amérindien : « Rends grâces pour les bénédictions inconnues qui sont déjà en route » et quelques autres phrases de ce type.
Essayez. Cela ne coûte rien et pourrait contribuer à changer votre existence.
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Vous trouverez avec ces lignes un film exceptionnel. J’espère que vous prendrez toutes et tous le temps de le visionner, malgré sa longueur (1h.30) C’est un film qui expose de façon très claire certains des plus grands défis de notre époque, surtout pour nos sociétés, notamment de passer de ce veau d’or que nos économistes, politiciens et banquiers ont déifié depuis 50 ans le PNB (Produit National Brut) au BNB (Bonheur National Brut) qui seul peut donner un sens à l’économie dominante devenue malade de l’argent. (C’est une maladie chronique qui est mortifère autant pour nous que pour la planète). Et c’est un petit royaume asiatique pratiquement inconnu, coincé entre la Chine et l’Inde, le Boutan, qui nous montre le chemin dans ce domaine.
Le film touche à beaucoup d’autres questions importantes, comme la sacralisation de l’argent tout-puissant, la quasi déification de la croissance par tous les grands dirigeants politiques, la création de monnaies locales qui transforment radicalement des régions entières et rapatrient les activités économiques au bénéfice de ceux qui en ont besoin. Mais le passage sur le BNB est lumineux, tellement il est EVIDENT. De voir toute la politique d’un pays dirigé par cette notion (un pays qui entre autres a banni la publicité !) de voir des écoliers nous expliquer l’importance fondamentale de ce concept, aussi pour notre survie écologique, donne une joie profonde et suscite un immense espoir.
Enseignants, montrez ce film à vos élèves, citoyens de tout bords, circulez-le dans vos clubs, discutez- en au travail. On peut vraiment vivre autrement et en retirer une joie sereine et un contentement profond. Personnellement j’en fais l’expérience depuis 50 ans. Je n’ai jamais de toute ma vie fait un achat à crédit, j’ai possédé une mini-Morris d’occasion pendant 18 mois il y a 52 ans, je vis pratiquement sans désirs matériels, ayant découvert que la joie vraie, le bonheur profond sont en nous. Et pour celles et ceux qui aspirent à une qualité de vie infiniment supérieure grâce entre autres à une consommation matérielle plus modeste combinée à une transformation de leur écologie intérieure, je vais mettre sur pied un nouveau stage le 25 novembre à Genève qui couvrira plusieurs des thèmes de ce blog. (Il paraîtra très prochainement sur notre site).
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
L’institut « Heart Math », un institut de recherche scientifique unique au monde, situé à Boulder Creek aux USA, mène des recherches sur notre cœur qui bouleversent nombre d’idées reçues.
« All you need is love » (tout ce dont vous avez besoin est l’amour) chantait John Lennon. Nombre de lecteurs de ce blog seraient sans doute d’accord. Mais la question reste : comment est-ce qu’on créé l’amour ? Utilisant une méthode ultra simple consistant en quelques exercices que n’importe qui peut faire n’importe où pendant quelques minutes, l’Institut est en train de combattre avec succès ce qui est probablement le plus grand obstacle au monde à la santé, au bonheur et à la paix : le stress.
Chaque battement de cœur communique une information qui affecte nos émotions, notre santé physique et la qualité de notre vie. Ainsi des sentiments de compassion, d’appréciation et d’amour produisent un rythme cardiaque serein et que l’Institut appelle « cohérent », alors que des sentiments de colère, de frustration, de peur ont l’effet contraire. Et différents rythmes cardiaques ont des impacts différents sur les réactions chimiques, électriques et même neurologiques du corps.
Ainsi si vous ressentez plus d’amour, non seulement cela a un effet bénéfique sur votre humeur, mais votre corps génère plus de DHEA, une hormone qui produit l’androgène et l’estrogène et dont la production diminue dès 30 ans, ce qui accentue le vieillissement. Plus d’amour est également lié à la diminution de la production de cortisol (une hormone relié à Alzheimer, le diabète et la dépression) tout en stimulant la production de l’immunoglobine A qui elle renforce le système immunitaire.
Parmi les approches très simples enseignées par l’Institut, l’une consiste à consciemment centrer notre attention sur une émotion positive, voire un souvenir que vous chérissez profondément. Le rythme cardiaque change immédiatement. Le changement peut être physiologiquement observable en quelques minutes.
La force de l’Institut est de proposer des exercices très simples qui ne demandent que quelques minutes pour avoir un impact. Mais le clou de l’expérience est d’avoir découvert qu’un rythme cardiaque cohérent a un impact même sur les personnes qui travaillent proches de vous.
Vous avez un chef de service qui a sans cesse des sautes d’humeur ? Alors vous avez une précieuse clé pour modifier son comportement !
(Des informations beaucoup plus détaillées seront intégrées au nouveau cours mentionné à la fin du blog de juillet)
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Nous vivons une époque ou tout est remis sans cesse en question, dans tous les domaines, à commencer par la science et la médecine. Ainsi jusqu’à récemment, c’était un quasi dogme pour ces deux domaines que le processus de vieillissement était inévitable et rectiligne selon une courbe descendante.
Or de récentes recherches, notamment sur l’ADN et les telomères, suggèrent l’exacte contraire. La doctoresse Elisabeth Blackburn, Prix Nobel de Médecine pour ses recherches dans ce domaine, a été jusqu’à dire : « Vous pouvez éviter de vieillir et même inverser le processus ». Avec l’âge, les télomères (situés à l’extrémité de notre ADN) raccourcissent et sont des témoins de ce vieillissement. Or le Dr. Dean Ornish, fondateur mondialement connu de l’Institut de Recherche de Médecine Préventive de l’université de Harvard, a avancé que « les télomères se rallongent dans la mesure où les gens changent leur mode de vie.» Parmi les nombreux facteurs qui peuvent concourir à cet inversion du vieillissement, mentionnons tout ce qui contribue à un style de vie équilibré, une bonne maîtrise de toutes les formes de stresse, un alimentation végétarienne saine, des émotions apaisées et même la méditation.
Dès l’an prochain, Vivre Autrement offrira un stage sur cette question.
(En juillet-août, il n’y aura qu’un blog le premier du mois)
- Écrit par : Pierre
- Catégorie : Blog
- Création :
Un cher ami qui me coach en informatique depuis des années discutait avec sa compagne d’un endroit où passer des vacances. Il avait son smartphone sur la table où ils discutaient. Ils évoquent l’île de Mayotte. Très peu de temps après, elle reçoit sur sa page Facebook une publicité pour des vacances à… vous avez deviné juste, Mayotte.
Que nous le voulions ou non, si nous sommes quelque peu branchés, nous sommes sous surveillance constante de la multitude de services et commerces qui veulent à tout prix nous refiler leur marchandise. Selon un récent éditorial de l’excellent chroniqueur du monde des multimédia du journal Le Temps, Anouche Seydtaghia, Google par exemple est maintenant « capable de faire un lien entre un clic sur l’une de ses publicités et un achat par carte de crédit dans un magasin physique… Désormais Google étend sa surveillance à tous les supermarchés, boutiques, restaurants, musées, stations service ». De plus en plus, nos achats dans tous les domaines vont être compilés, évalués … et revendus à des tiers de tous ordres pour continuer à nous refiler des produits dont nous n’avons vraiment pas besoin. « Le signal est clair : les données personnelles deviennent une marchandise comme une autre, monnayable à n’importe quel prix ».
Lire la suite : Mon portable, ce mouchard qui m'espionne en permanence